Notre président Emmanuel Macron nous le dit :Il ne prend jamais de mauvaise décision et il sait ce qui est bon pour nous.
Mais c’est malheureusement souvent le cas en France chez les nouveaux entrepreneurs (et j’en suis un), et les créateurs de projet : c’est leur bébé et ils pensent avoir raison sur beaucoup de choses.
L’égo et l’élitisme à la française nous poussent à croire que nous maîtrisons les situations, sauf que non. Vous ne pouvez jamais maîtriser une situation à 100%. Photo by Scott Graham / Unsplash
💡 Ce que vous pouvez faire par contre, c’est accepter l’erreur, travailler en équipe et vous fier à des mesures les plus objectives possible pour prendre des décisions.
Il y a ce gros problème dans l’innovation en France (du moins dans la région où j’exerce), le porteur de projet pense souvent que son idée est la sienne. Mais non. Quand « son » idée est présentée à une équipe pour la développer, elle n’est plus sienne.
🤌 Une idée, une fois partagée, n’est plus à vous. Et c’est tant mieux !
Donnez une bonne idée à une équipe médiocre et elle va la saboter. Donnez une idée médiocre à une bonne équipe et ils vont soit l’améliorer, soit imaginer quelque chose de mieux. Si vous avez une bonne équipe : l’idée sera toujours bonne. — Ed Catmul
Elle appartient à l’équipe et aux futurs utilisateurs. Elle appartient aux experts à qui vous la confiez.
Vous n’allez pas remettre en question les choix d’un chirurgien sur le billard ? Non, vous laissez aller, parce que vous n’êtes pas compétent partout.
Cela me fait penser à la définition de l’obstination qui est intimement lié à une fierté mal placée et donc à l’égo. L’obstination a-t-elle du bon ? — Louie Media
J’ai récemment écouté ce podcast que je vous conseille : “L’Obstination à t-elle du bon ?”. Qui traite justement de la différence entre obstination et persévérance.
Ne soyez PAS obstiné, soyez persévérents.
Si vous réussissez en étant obstiné, c’est un coup de chance qui va malheureusement valider une vision biaisée du monde. Vous aurez acquis votre position en « forçant » les autres à aimer votre idée.
La réalité du marché viendra ensuite vous mettre un bon gros coup de pelle dans la nuque pour vous montrer que sans écoute et sans remise en question vous n’y arriverez simplement pas.